Le but de cette migration précipitée vers notre fjord national n’était pas tant la rivière que les montagnes qui l’entourent. Car voyez, je dois partir pour les monts Katahdin dans quelques semaines et je n’ai pas encore pu m’entrainer à mon goût. Le kayak, même dans des conditions les plus difficiles, ça reste une question de tronc et de cadio. Pour les jambes, c’est assez nul. C’est pourquoi j’ai prié ma blonde de quitter le paradis de Pointe-des-Monts pour revenir en des lieux à peine moins maritimes et un peu plus aériens. Trois jours (ou deux?) de bonheur ineffable où nous avons profité tant de l’eau que de de la montagne même après avoir bu top de vin et de bière locale. Ah, la Dominus du Lac-Saint-Jean!
Surtout nous y avons découvert un petit bistro à la bouffe exquise, et le mot est faible, tenu contre vents et marées par Marie-Claude Lavoie qui soigne ses clients comme ses propres enfants. Ça s’appelle le Bistro du Fjord et sa sole au beurre de saumon fumé, ses pâtes de fruits de mer au pastis, sa chaudrée gratinée valent le détour, surtout que ce putain de soleil ne trouve rien de mieux que de venir se coucher juste devant nos yeux, en plein cœur du fjord. À vous en donner des palpitations! En fait, pour l’euphorie de la nature et des gens qui vous y reçoivent, c’est l’endroit rêvé!
Ensuite? Ben on est revenu, s’arrêtant quelques minutes à Sainte-Rose-du-Nord, son cap légendaire et sa faune touristique aussi polluante qu’à Tadoussac (ce qui n’est pas peu dire), visitant le déprimant centre-ville de Saguenay pour finalement revenir trouver notre chat que nos si aimables voisins hébergeaient depuis trois semaines. D’ailleurs, me faudra toute une chronique pour vous raconter la relation si particulière que ma voisine Nathalie entretient avec le gros Vivaldi.
Bref, ce furent des vacances merveilleuses, pleines du silence et de l’immensité de la nature qui nous sied si bien à Loulou et à moi, de vraies vacances riches en découvertes de gens et de paysages grandioses…
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