samedi 20 novembre 2010

Elle est née la divine enfant!!!

Maëllie Chaumel

Elle est née la petite Maëllie. Elle est née un peu après minuit le lundi 1er novembre 2010 et elle est parfaite, merveilleuse, dormeuse… et souriante. Vous le savez, cette petite Maëllie est la fille Marie-Pier et de mon fils Jean-Philippe. Notre première petite-fille! Et, je vous jure, c’est la plus belle.

Une maman comblée et tellement aimante!

Le mercredi suivant, Loulou et moi avons fait un saut à Montréal, voir la nouvelle famille à l’hôpital. C’est là que j’ai su qu’elle souriait… quand son grand-père la prenait. Évidemment. Un beau sourire de bébé heureux, qui sait qu’elle aura toute l’affection et les soins qui l’aideront à grandir, grandir… Loulou et moi, on a compris ça tout de suite en voyant les parents afficher tant sérieux et tant de tendresse auprès de leur petite. À 4 livres et 14 onze, petite elle l’était. C’est que, voyez-vous, en accord avec le médecin, on l’a fait naître quelques semaines avant terme pour l’aider à prendre du poids en direct du sein de sa mère.

La fin de semaine de l’Halloween a donc été une aventure pour le moins intense pour la famille, particulièrement pour la maman dont on a « forcé » (on dit aussi déclenché) l’accouchement. C’est ainsi qu’elle a passé la journée du 31 avec de fortes contractions aux trois minutes… sans que le bébé ne s’engage de plus d’un demi centimètres vers la sortie. À 21 h, Marie, qui était épuisée, a demandé l’épidural avec l’accord total de son médecin. Et là, la petite Maëllie s’est engagée. Toutefois, l’effort s’avérait de plus en plus difficile pour elle et tout le monde a convenu qu’une sortie par césarienne s’imposait. À minuit et quelque, Maëllie arrivait de ce côté-ci du monde et son aventure commençait. Petite peut-être, mais avec un tonus supérieur pour un bébé naissant. Et belle avec ça, à l’image de ses parents.

Fier le papa? Oui, mais tendre surtout, tellement tendre...

Au moment d’écrire ces lignes, Maëllie a pris du poids et pèse maintenant 5 livres et 8 onces. On la surnomme déjà « la grosse » et elle ne cesse de faire le bonheur de ses parents. Loulou et moi serons à Montréal en fin de semaine et on est attendu! Seule consigne, pas de conseils, ceux-ci ayant fusés de toutes parts au cours des deux dernières semaines et n’étaient parfois pas sans se contredire les uns les autres. Ça tombe bien, nous on ne veut qu’apporter notre contribution en préparant le souper par exemple et en soulageant les bras des parents en prenant la petite à notre tour. Cinq livres, c’est lourd à la fin!

Je vous en recause bientôt!

Bientôt, c’est tout de suite. Nous sommes à Montréal, après le souper que nous avons préparé et que nous avons pris avec Maëllie, Marie-Pier et Jean-Philippe. Maëllie est totalement et parfaitement adorable. Elle nous a laissé tout notre temps pour manger et pour nous, el dessert, ce fut elle. Maëllie sourit toujours, adore être dans les bras de ses parents, bien sûr, mais de ses grands-parents, je ne vous dis pas. Elle bave de bonheur quand on la tient. Pour la nuit, on la laisse aux parents, évidemment.

Des grands-parents émus devant tant de délicatesse, de beauté et de bien-être.

Il a neigé...

Sapin de Noël du 20 novembre sur le bord de notre ruisseau.

Il a neigé dans la nuit du 19 au 20 novembre, presque 10 beaux centimètres sont tombés chez nous, dans les hauts de Saint-Adolphe. Loulou a sourit en se levant, Vivaldi a souri en sortant et moi, j'ai souri en regardant ma blonde et son chat sourire. Moment de bonheur avant de partir voir Maëllie...

Ah oui, on avait un vieux, vieux tapis qui couvrait tout l'étage de notre maison, si vieux qu'il frippait, si mince qu'on attendait le jour prochain où on passerait à travers. En fait, on n'a pas tout à fait attendu. Après plusieurs visite dans les quincailleries et chez les spécialistes de boiseries, on a trouvé un lot de planches d'érable teint couleur cerise à bon prix, quelque chose qui a de la classe, du chic, presque trop beau. Grâce à l'ami Benoît et ses deux fils Nuna et Arlo, nous évoluons maintenant dans un tout nouvel environnement encore plus convivial. Ne manque que quelques carpettes pour garder les pieds au chaud...

Musique

Je suis un fan de la première heure des Charbonniers de l’enfer, ce groupe de cinq chanteurs de musique traditionnelle a capella réuni par l’unique Michel Faubert, ethnographe passionné des musiques du terroir d’ici et de France. Depuis leur création, il y a dix, cinq albums ont paru dont le plus remarquable à mon sens est Wô, sorti en 2002. Ils ont aussi réalisé des albums en collaboration avec Gilles Vigneault (La sacrée rencontre) et avec l’ensemble de musique ancienne La Nef (La traverse miraculeuse portant sur les chants de marins).

Voilà que ces diables d’homme s’aventurent dans le territoire contemporain et établissent de Nouvelles fréquentations ; tel est le titre de leur nouvel album où ils reprennent des chansons de Daniel Lanoie, Neil Young (en français et adapté à l’Abitibi!), Anne Sylvestre, Plume Latraverse, les sœurs Mc Garrigle et j’en passe). Alors? Si ce n’était les Charbonniers, on aurait pu parler de reprises. Mais, eux, refont littéralement chaque chanson et chacune devient, sous nos oreilles ébahies, des joyaux de la musique traditionnelle. C’est renversant et magique!!! (Disque La Tribu)

Je pense que je viens d’entendre le disque de jazz de l’année, énergique, swinguant, fou, drôle. C’est un band newyorkais des années 1980 qui vient de renaître de ses cendres pour enregistrer un album consacré à l’œuvre du grand Thelonious Monk. L’album s’intitule Friday The Thirteenth, c’est le travail du Microscopic Sextet, un groupe de saxophonistes accampagné d’une section rythmique d’enfer. Sont rigolos, inventifs et revisitent Monk comme je ne l’ai jamais entendu. Un grand disque animé d’une belle folie! (Disque Cuneiforme Records)