Mais avant, comment ne pas remercier l’équipe de Mer et Monde Écotours pour leur chaleureux accueil, en commençant par le patron Pierre et sa douce, Dany, et aussi Christine, la gérante des lieux. Merci aux guides, Mathieu, le chum de Christine, et aussi Martine et Mélissa, Alex et Maxim. Votre générosité ne cesse de nous étonner et de nous nous réchauffer.
Pointe-des-Monts, maintenant. Quel décor splendide que ce lieu où l’estuaire devient golfe! D’un côté le fleuve, de l’autre, la mer. Entre les deux, le phare et son resto-gîte si accueillant. Et de la grandeur! De la grandeur de la mer qui s’étend à perte de vue, de la grandeur des vagues qui s’allongent à la rencontre des masses d’eau, de la grandeur tragique de l’histoire des ces rives qui ont vu plus de 80 naufrages en cent et quelques années de navigation. Et de la puissance aussi, de la puissance de ces mêmes éléments et celle de la brume qui semble s’installer à demeure ce matin. Mais on verra. Pas question de louper le kayak de mer…
Ce n’est pas la première fois que nous y venons. C’est presqu’un pèlerinage à chaque visite sur la Côte-Nord. Nous y avons même fait du kayak en compagnie de Johanne et Denis, Hélène et Michel. Mais c’est la première fois que nous y nichons. De « notre cabane au Canada », l’idéal même de la notion de chalet selon ma Loulou, on a vue sur la mer, les fous-de-bassan qui ne cessent de plonger comme des malades, les goélands qui cassent de l’oursin et même des bernache! Et la mer, la mer qui, depuis notre arrivée, ne cesse de se fracasser sur les crans de roches et la plage, le vent, fort, venant du Sud.
Resto du phare
Euphorique, ma Loulou à notre arrivée. Pour elle, ce lieu est magique parce que, bien sûr, il représente la mer, mais aussi le calme qu’elle recherche tant. Ici, même la tempête représente le calme par opposition au bruit continuel de la ville et de l’humain qui ne cesse d’être bruyant. Ici, l’humain chuchote, intimidé par la grandeur de la nature. (Sauf une française qui râle. Doit être parisienne).
Pour ce premier soir, nous avons décidé de souper au gîte du phare où la chef nous accueille avec vigueur et nous explique derechef l’excellence et la fraicheur de son menu de produits de la mer, on s’en doute. On ne se peut pus d’avoir hâte et une fois installés dans notre cabane, on se fait un petit apéro avant d’aller bouffer crevettes de la région, chaudrée, crabe pêché en face du phare , granité et tartelette aux framboises des champs jouxtant le phare. Tout est délicieux et la componction qui marque le début du repas est remplacée peu à peu par une familiarité rigolote qui s’est installé dès qu’on s’est mis à causer petits-enfants. Bref, une soirée mémorable d’où nous sommes sortis un peu saouls, et pas seulement de vin…
Pour la totale...
1 commentaire:
Mais vous revenez quand au juste? On dirait que ça fait 3 mois que vous vous promenez? De vrais retraités!
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