dimanche 15 août 2010

Vacances Mer et monde 5

Sur l'eau comme dans le fond marin, tout n'était que sérénité.

Journée inondée de soleil à Pointe-des-Monts et sur sa mer quasiment étale toute la journée. Phénomène rare ici. Pour la troisième fois en quatre jours, nous avons changé de chalet. Mais c’est assez (comme les baleines…), demain nous partons vers le Parc national du Saguenay. Un peu de montagne pour faire changement…

Remarquez que sur la mer, c’était magique aujourd’hui comme hier. Aujourd’hui, petite rando maritime vers Baie-Trinité assez loin au large pour trouver les baleines. Pas de baleines, mais des marsouins, des petits pingouins, des guillemots à miroir et surtout des huards par meutes qui chantaient de leur chant si saisissant en stéréo quadraphonique à tout le moins. Sur cette mer sans vent, le son portait loin et avait une résonnance de cathédrale. Comment ne pas être impressionnés par un tel spectacle. Et dire que j’ai oublié ma caméra dans l’auto. Toton. Mais peu importe, il y a des souvenirs qui ne peuvent être qu’intérieurs. Ce sont les plus durables, me semble-t-il.

Loulou, dans la baie de la sérénité...

Hier, une longue houle nous a accompagné sur un trajet d’une douzaine de kilomètres vers Godbout. Nous nous sommes arrêtés sur une plage de galets dont se souviendront sûrement Johanne, Hélène, Denis et Michel. C’est la qu’il y a deux ans ma Loulou avait fait montre d’une colère sourde et profonde à mon endroit. Nous étions partis de Godbout justement pour aller à Pointe-des-Monts. Ce devait être une balade relax. Mais comme j’ai toujours tendance à en mettre plus que le client en demande et que personne n’avait pu évaluer la distance exactement (16 km), j’ai fini par prendre une avance considérable, bientôt suivi de Michel. Mon but, rejoindre opdsc une plage pour le dîner, une plage qui nous rapprocherait de notre objectif. Mais vous savez ce que c’est, les distances sont difficiles à évaluer sur l’eau, de sorte que la balade s’est transformée expédition un peu trop sportive. Quand ma douce et Denis nous ont rejoint, un silence lourd s’est installé… Loulou était un peu fatiguée et, c’est un euphémisme, pas contente. Ça a duré tout l’après-midi, d’autant plus que mon empressement injustifié nous avait amené à quelques km de notre objectif…

Mais hier, cette colère est restée un souvenir. Nous sommes revenus sur les lieux dans les meilleures dispositions, pagayant de concert et passant une heure sur cette plage dont le sable est formé de grosses pierres rondes. Rien que la bonne humeur et du bonheur, de l’amour. Ouf!

Tiens, des outardes en plein mois d'août sur la dicte coste du nord. On en a compté 7, qui ne se quittaient jamais d'un coup d'aile...

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