Vue de notre chambre, tout en haut du village, tout en haut de l'hôtel le plus élevé de la colline.
« Situé sur un promontoire au profil aigu au-dessus de
la vallée du Cérou, l’étonnant village de Cordes a été fondé au début du XIIIe
siècle par le comte de Toulouse, Raimond VII. (…) La place forte devint, en
sept ans, une des plus puissantes de l’Albigeois. » (1)
Et depuis ce temps, Cordes tient son rang parmi les beaux
villages de France. En tout cas, c’est celui où, outre le Castera-Lectourois,
je me suis senti le plus chez nous en cette terre tout en ayant
l’impression d’être imprégné du Moyen-Âge plus ou moins tardif. Pourquoi? Sans
doute à cause de la configuration des lieux avec sa place du marché tout en
haut et sa place publique juste à côté. Sans doute pour aussi pour son architecture
fort bien conservée et préservée. Peut-être aussi pour avoir eu la plus haute
chambre du plus haut hotel qui donnait l’impression de dominer le village. Mais
surtout à cause de ses habitants.
La porte du fort... un vestige.
L'enceinte fortifiée...
La porte de l'horloge.
Ben oui, on y passe en auto, pour accéder à notre chambre d'autel.
Ceux que nous avons rencontrés, essentiellement des
artisans-commerçants, étaient d’une gentillesse et d’une disponibilité rares,
expliquant de long en large les mille et un tours de leurs métiers :
caviste, coutelier, pastelliste, bijoutières, restaurateur bio, etc. Faut dire
que Cordes-sur-Ciel
est un lieu touristique qui accueille aux environs d’un million visiteur chaque
année. Heureusement, nous n’étions qu’en tout début de saison, parce que jamais
nous n’y serions monté, encore moins pour y passer deux jours!!!
Notre chez nous temporaire.
Des lits jumeaux, un lit double n'entrait pas pas la porte, ci-dessous.
Malgré tout, ces gens nous prenaient pour ce que nous
sommes, des humains intéressés à l’autre, et non à des clients potentiels dont
on se débarrasse dès qu’on sent s’émousser le désir d’acheter. Le désir
d’échanger était aussi authentique que le travail de ces artisans!
Loulou en son village, comme chez elle.
Alex, l'artisan coutelier qui sculpte des objets d'art!!!!
Tout un personnage, le caviste de Cordes.
Féru de littérature et de musique, entre autres, il a des opinions bien arrêtées... sur tous les sujets.
L'ancienne place du marché.
Au Moyen-Âge, la partie haute servait de réserve à grains des villageois.
L'illustre maison du Veneur et ses gargouilles qui date du XIIIe siècle. (ci-dessous)
L'église Saint-Michel.
Un intérieur flamboyant que nous n'avons pu visiter, l'ouvreur étant absent.
Mémorable moment de notre voyage, ce séjour à
Cordes-sur-Ciel a été un des moments forts de ce voyages qui n’en a pourtant
pas manqué avec ces visites à Lavardens, Lasseringle, Blaziers, Fleurance, Agen
pour ne nommer que ces quelques lieux…
Loulou a tellement l'air de s'y ennuyer!
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1. Michèle Pradalier-Schlumberger. Cordes-sur-Ciel.
Éditions Jean-Paul Gisserot. 2005. 32 p.
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