Ce n’est pas pour faire mon intéressant que je propose ce
titre; j’ai réellement vu le captivant film de Denis Villeneuve à 40 000 pieds dans les
airs en route vers la France. Au Castera lectourois plus précisément, lieu d’enfance
de notre ami Bertrand Denux qui y retourne deux fois l’an avec sa Janine,
grande amie de ma Loulou, y passer quelques semaines au printemps et à l’automne. Mais voilà…
Rien ne se passe toujours aussi simplement qu’on le
voudrait. Je n’avais jamais traversé l’Atlantique et pour Loulou, ça faisait un
peu plus d’une décennie. Alors, on était un peu énervé. Il a d’abord fallu
faire retourner le taxi pour récupérer le téléphone oublié de Louise. Pas de
problème, nous avions du temps… Le trajet en avion Québec-Montréal s’est passé
comme prévu. C’est à Montréal que ça s’est un peu gâché. Enfin quand je dis
gâché, ça signifie qu’on est parti une heure trente plus tard que prévu, le
pilote du Boeing 787 qui devait nous conduire à Bruxelles a été retardé à
Toronto au cours de l’orage. Un autre délai d’une demi-heure pour réparer le
système de climatisation, puis nous nous sommes envolés.
Vous devinez où on est???
À Munich, on se déplace en train pour parcourir l'aérogare!
Évidemment, nous avons raté la correspondance
Bruxelles-Toulouse, notre destination aérienne finale. Le vol suivant était
prévu en fin de journée. Mais comme nous étions deux, euh, de trop, on nous a
fait passer, Loulou et moi, par Munich! Sur un autre vol qui nous mettait à
Toulouse vers les 18h. De là, on récupérait une auto de location pour parcourir
une autre centaine de kilomètres pour enfin arriver au lieu de notre séjour.
L'avion du Manchester FC, à Bruxelles!
Regardez-bien,il n'y a pas juste des nuages dans cette blancheur.
Bref, tout ça pour dire que nous sommes partis de Neuville,
au Québec, à 13h00 le 10 avril pour arriver au Castera à 20h30, le 11, après
avoir pris quatre vols et atterri dans trois pays. L’accueil que nous
réservaient Janine et Bertrand nous a tout suite fait oublié la fatigue du
voyage. Reste que nous avons drôlement bien dormi… tout de suite après le
souper. Le lendemain matin, le paysage si splendidement bucolique du Gers
achevait de nous conquérir… Le bonheur est (vraiment) dans le pré!!!
Le Castera lectourois
Vue de la cour de nos amis. Il y a pire, dans la vie....
Vue du Castera Lectourois...
Nos amis habitent un ancien village fortifié dont il reste
quelques pans de mur dont les plus anciennes pierres datent du… IXe siècle.
L’église date du 13 siècle et en est le principal vestige à la fois historique
et touristique. Il aura fallu quelque 40 ans de travaux pour consolider sa base
qui menaçait de faire basculer le lourd clocher. J’ai hâte de voir l’intérieur.
La maison fortifiée des Denux...
L'église du Castera date du XIIIe siècle.
C’est un village gascon des plus tranquille entouré de
terres agricoles savamment entretenues et qui offrent le plus bucolique des
paysages. Sur 360 degrés. On y est si bien par les 25 à 27 degrés que les deux
premières journées nous ont amenées, sans nuages aucun. Ce castera, (château ou
place fortifée) n’est pas le seul de la région. On l’a « qualifié » de
lectourois à cause de sa proximité avec la petite ville de Lectour, lieu
historique habité depuis le 3e siècle avant notre ère, qui est
devenu gallo-romain avant de se fortifier au cours du Moyen-Âge. J’en causerai
un peu plus au cours des prochains jours.
En attendant, nous profitons de la généreuse hospitalité de
nos hôtes, de longues randos le long de petites routes dont personne en
Amérique ne pourrait croire qu’elles sont à double sens… Et Loulou et Janine
sont allées prendre les eaux à Lectoure.
Bertrand Denux le généreux.
Loulou, Janine s'amusent à cacher Bertrand...
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