(photo, Bertrand Denux)
J’ai été envahi par cette chanson, ma douce, cet automne de
’93 où nous avions été frappé par la foudre amoureuse. Un homme heureux que
ça s’appelle, de WiIliam Sheller, un Français, tu t’en doutes, avec un nom
semblable. Une chanson que tu
connais parce que je l’ai mis sur tant de listes de lecture offertes à des
amis, comme pour m’assurer que les paroles deviennent notre réalité. Et, ça
l’est devenu, au-delà de mes espoirs les plus fous.
Pourquoi
les gens qui s'aiment
Sont-ils
toujours un peu les mêmes?
Ils
ont quand ils s'en viennent
Le
même regard d'un seul désir pour deux
Ce
sont des gens heureux
Pourquoi
les gens qui s'aiment
Sont-ils
toujours un peu les mêmes?
Quand
ils ont leurs problèmes
Ben
y a rien à dire
Y
a rien à faire pour eux
Ce sont des gens qui
s'aiment
(…)
Pourquoi
les gens qui s'aiment
Sont-ils
toujours un peu rebelles?
Ils
ont un monde à eux
Que
rien n'oblige à ressembler à ceux
Qu'on nous donne en
modèle
Et
moi j'te connais à peine
Mais
ce s'rait une veine
Qu'on
s'en aille un peu comme eux
On
pourrait se faire sans qu'ça gêne
De
la place pour deux
Mais
si ça n'vaut pas la peine
Que
j'y revienne
Il
faut me l'dire au fond des yeux
Quel
que soit le temps que ça prenne
Quel
que soit l'enjeu
Je
veux être un homme heureux
Je suis un homme heureux depuis plus de 20 ans, d’une félicité sans
entraves, gaga comme au premier jour, bouleversé de me réveiller à tes côtés
chaque matin, ému d’entrer sous les draps le soir pour mêler mes jambes aux
tiennes, me coller à ta tendresse, fondre à ton sourire après une journée à admirer toute l’énergie et la beauté
que tu mets à vivre pour toi, mais surtout pour ceux qui t’entourent et que tu
chéris. Vingt ans à profiter de toi, à vivre de la sève intarissable que tu
répands en moi à chaque instant et qui ne peut être que l’amour.
Dis, ma Loulou, si on se mariait ?
Gilles
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