Avec Jo et Denis, nous avons passé la fin de semaine dans le doux pays de la région de Kamouraska qui a porté son nom comme une auréole le dimanche. Mer d’huile, eau couleur d’émeraude, soleil puissant, atmosphère indolente et bon enfant au quai et des kayakistes par dizaines s’élançant à marée montante.
Loulou, Denis et moi, on rentrait. Il était 15h et on était sur l’eau depuis 11h. Il faut dire qu’on est parti dans des conditions un peu pénibles, marchant plus d’un kilomètre dans la vase, transportant ou tirant chacun embarcation vers un large hypothétique. Je ne voulais pas attendre trois heures pour profiter de la marée montante. Il faisait trop beau. D’ailleurs, arrivé au quai du village, ma douce qui, en principe, venait me reconduire, a décidé de partir avec moi. En appelant nos amis, j’ai appris que Denis venait nous rejoindre. Il quittait à l’instant, avec sa douce, le camping de la Sebka où nous logions.
Bref, l’effort a valu la peine. Une fois passée l’île-aux-Corneilles, qui est face au village, à deux kilomètres de la rive, nous longeons l’île Brûlée avant de prendre le large, c’est-à-dire de côtoyer de loin l’île de la Providence et la Grosse-Île. C’est là que sont apparus les bélugas. De loin d’abord, puis, comme s’ils nous avaient aperçus, de plus en plus près. Si près. En fait qu’à un moment donné une grosse femelle est sortie face à mon kayak alors que son rejeton, tout gris et curieux, sortait à l’arrière. J’ai pu en distinguer clairement deux autres qui sont passés sous mon bateau. Là, je dois avouer avoir été un peu inquiet, tout comme ma douce qui a vécu, à quelques dizaines de mètre de moi al même situation. Denis, stoïque et heureux, se contentait d’observer ce magnifique ballet qui l’entourait.
On est revenu un peu gaga sur une mer toujours étale, un ciel encore plus bleu et un soleil affichant son plus grand sourire.Loulou, Denis et moi, on rentrait. Il était 15h et on était sur l’eau depuis 11h. Il faut dire qu’on est parti dans des conditions un peu pénibles, marchant plus d’un kilomètre dans la vase, transportant ou tirant chacun embarcation vers un large hypothétique. Je ne voulais pas attendre trois heures pour profiter de la marée montante. Il faisait trop beau. D’ailleurs, arrivé au quai du village, ma douce qui, en principe, venait me reconduire, a décidé de partir avec moi. En appelant nos amis, j’ai appris que Denis venait nous rejoindre. Il quittait à l’instant, avec sa douce, le camping de la Sebka où nous logions.
Bref, l’effort a valu la peine. Une fois passée l’île-aux-Corneilles, qui est face au village, à deux kilomètres de la rive, nous longeons l’île Brûlée avant de prendre le large, c’est-à-dire de côtoyer de loin l’île de la Providence et la Grosse-Île. C’est là que sont apparus les bélugas. De loin d’abord, puis, comme s’ils nous avaient aperçus, de plus en plus près. Si près. En fait qu’à un moment donné une grosse femelle est sortie face à mon kayak alors que son rejeton, tout gris et curieux, sortait à l’arrière. J’ai pu en distinguer clairement deux autres qui sont passés sous mon bateau. Là, je dois avouer avoir été un peu inquiet, tout comme ma douce qui a vécu, à quelques dizaines de mètre de moi al même situation. Denis, stoïque et heureux, se contentait d’observer ce magnifique ballet qui l’entourait.
Le doux pays
Il faut dire que le doux pays de Kamouraska a tout pour apaiser le citadin. Pourtant, le samedi et le lundi de notre fin de semaine, il n’était pas vraiment reposant, le pays. Samedi, Denis et moi avons fait une partie du trajet à vélo, à partir de Saint-Jean-Port-Joli, pour nous y rendre. Les 10 derniers km (sur les 70 du parcours, m’ont paru une éternité avec ce vent d’est qui ne cessait de forcir au fur et à mesure que nous avancions. Et tout le monde sait que l’éternité, c’est long, surtout vers la fin.
Le lundi, le vent soufflait encore plus fort, mais de l’ouest, cette fois. Alors on a fait de la rando. Ça valait aussi la peine comme en font foi les photos ci-dessous.
Le Bas-du-fleuve est aussi reconnu pour la beauté de ses couchers de soleil, soleil qui vient s’éteindre derrière les Laurentides. Évidemment, ce ne fut pas différent ce week-end.
Mais moi, ce sont les nuits qui suivaient qui m’ont marquées. Lune pleine, étoiles aussi innombrables que lumineuses. Les étoiles! Ce sont elles qui m’ont ramenées à ma Loulou, l’amour de ma vie, elles qui m’ont rappelées cette belle phrase de Guillaume Apollinaire : « Il est grand temps de rallumer les étoiles. »
Alors, il est grand temps que je redise à mon amour à quel point elle compte pour moi, que sans elle je serais sans ailes. C’est d’autant plus urgent que je suis à trois semaines de la retraite et que ça va drôlement changer notre quotidien. Plus qu’on ne peut imaginer parce que ma Loulou songe sérieusement à joindre les rangs l’Administration régionale Kativik, le gouvernement inuit du Nunavik, pour y développer le tourisme nordique. On passera des semaines sans se voir et des semaines ensemble… On s’en reparle!
Musique
Deus trucs splendides. D’abord, le toi dans ma tête de Luc De Larochellière, album intimiste qui conjugue l’amour à la tristesse et à la foi en la chose. C’est doux, tendre et beau, d’une écriture un peu chavirante comme le souligne ces lignes tirées de Tu m’as eu :
Tu m’as eu à coups de baisers
tirés en rafales combinées,
Là, direct au cœur, toute une nuit,
le matin m’a trouvé au lit
Cloué à toi, scotché, pantois…
Le second est un hommage à un folksinger américain du début du siècle du nom de Charlie Poole. Charlie et ses North Carolina Ramblers étaient l’un des plus fameux « string bands » des années 1920. Le coffret de deux disques qui le remet au goût du jour s’intitule High Wide & Handsome: The Charlie Poole Project et il est l’œuvre de Loudon Wainwright III, grand maître de la folk et père de l’imbuvable Rufus.
Loulou et moi, on l’a écouté de long en large durant notre périple kamouraskois et on a remis ça de retour à la maison. Guitare, violon, banjo, contrebasse accompagnent des histoires de personnages tantôt ordinaires tantôt fabuleux racontées tantôt avec tendresse tantôt avec un swing irrépressible. Irrésistible!!!
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